Biologie : Middlewares, au-delà du flux de production
Dossier Biologiste Infos, n°134

L’informatique de gestion du laboratoire est passée en quelques années des middlewares chargés d’interopérer des automates avec quelques règles d’expertise à des outils de business intelligence utilisant des algorithmes poussés : des fonctionnalités et des évolutions techniques dans lesquelles les biologistes se plongent avec prudence et enthousiasme !

DES SUITES LOGICIELLES COMPLÈTES
Chez les éditeurs, qu’ils soient agnostiques ou non, les middlewares s’inscrivent désormais dans des suites logicielles qui cherchent à couvrir l’ensemble des besoins des laboratoires ou des établissements. Chez Dedalus, par exemple, c’est un très grand chantier, en raison de l’histoire de l’entreprise qui s’est construite avec l’acquisition de nombreuses solutions logicielles existantes. Ce chantier, baptisé « convergence des solutions », passe par la migration et la mise à jour des outils installés chez les clients vers de nouveaux outils interopérables, sécurisés et aux fonctionnalités avancées.
Frédéric Poirier, Business Manager In-Vitro Diagnostic, explique ainsi : « La suite convergée InVitro LIS de Dedalus repose sur le noyau KaliSil, le système de management de la qualité KaliLab et des modules créateurs de valeur : solutions de facturation, portails de résultats et pilotage du plateau technique autour du middleware généraliste Halia qui intègre la gestion de l’INS et propose une interface intuitive pour une expérience utilisateur optimisée. »
LES ÉVOLUTIONS FONCTIONNELLES
On retrouve une logique d’UX Design chez tous les acteurs : la force de l’expérience fait foi chez Dedalus, dont le directeur général France, Guillem Pelissier, a déclaré : « C’est bien d’avoir des produits performants, mais il faut qu’ils soient utiles et utilisables. Nous travaillons donc désormais en coconstruction pour coller au mieux aux préoccupations et aux pratiques de nos utilisateurs. »
Auteur : Sophie Hoguin
Dossier Biologiste Infos, n°134, février-mars 2025